Histoire de l’usine Daher-
L'histoire de l'aéroport Tarbes-
Source des informations : le formidable livre « 90 ans de succès de Morane-
22 mai 1911 : départ de la course.
Arrivée de Jules Védrines à San Sebastian, avant-
L'histoire commence en 1911 lors de la course Paris-
L'avion vainqueur de la course Paris-
Védrines, simple ouvrier devenu un As de l'aviation. Il se blesse gravement le 29
avril 1912 en faisant Douai-
Léon Morane en 1910
Léon Morane est aussi un nom connu de l'aviation. En 1910, il est le premier pilote à dépasser les 100 km/h. Il décide son frère Robert, vendeur d'automobiles, à participer au concours doté de 100 000 francs attribués au premier qui se posera au sommet du Puy de Dôme. A 30 km à peine de Paris, l'appareil s'écrase.
Les frères Morane en 1910
Les deux frères sont blessés grièvement. Transportés dans une clinique de Neuilly, ils reçoivent la viste d'un ami d'enfance de Léon Morane, Raymond Saulnier. Ensemble, ils projettent de fabriquer un nouvel avion dans l'atelier d'avions que possède Saulnier à Puteaux, près de Paris.
L'atelier à Puteaux en 1913
Début 1911, les frères Morane créent donc avec les frères Borel la société d'aéroplanes
Morane-
Stand Morane-
Au salon de l'aéronautique de décembre 1911, Morane-
Accident d'un Morane-
Mais tout ne se fit pas sans difficultés...
Le succès est tout de même au rendez-
Roland Garros remporte le rallye de Monaco sur un hydravion monoplan Morane-
Roland Garros
Les avions Morane-
C'est à cet endroit que les avions décollent et atterrissent (territoire de Louey,
Juillan, Ossun -
L'année 1941 marque un tournant. En vertu d'un accord secret passé avec le gouvernement
français, l'usine Morane-
Un MS 406 capturé pour l'école de pilotage allemande.
Mais en novembre 1942, la zone libre est envahie à son tour. Les machines sont alors
cachées à Lourdes dans plusieurs hôtels, dans un bazar et au garage Tahou avec les
plans, l'outillage et les pièces du MS 470. Les allemands créent sur la piste une
école de chasse en janvier 1943 avec un effectif de trente élèves. L'usine est affectée
à la remise en état des MS 406 et D 520 pour les écoles de la Luftwaffe. Trois cents
personnes travaillent sur le site, dont une centaine de militaires. Les apprentis
pilotes allemands auront quelques accidents (Ossun, Azereix, Pintac, Hiis, Bernac-
Informés par la résistance, les alliés bombardent l'usine dans la nuit du 10 au 11
mars 1944, causant d'importants dégâts. Parmi les 234 bombardiers Lancaster III qui
décollent de la région de Lincoln (200 km au nord de Londres) pour frapper les usines
françaises travaillant pour la Luftwaffe, 23 bombardiers ont pour objectif les usines
Morane-
Le 30 juin 2010, on découvrit une bombe à Lanne provenant de ce bombardement (photo Dépêche du midi).
Un timbre sera même émis en 1957.
Après la guerre, Morane-
Ensemble de la gamme SOCATA en 1968.
La SOCATA est créée en 1966 lorsque le groupe Sud Aviation rachète Morane-
L'usine en 1944
L'usine après le bombardement
En 1945, l'usine tourne à plein régime. On l'a même raccordée au chemin de fer. Observez le train à droite, et le panneau « Tarbes ».
Une bonne nouvelle pour tous ceux qui s’interessent à l’histoire de l’aviation, cet article passé dans « La Semaine des Pyrénées » du 2 mai 2013 :
Essais à Tarbes du TB 21 Turbo Trinidad en 1984 -
Essai du prototype n°2 du TBM 700 qui a réalisé son premier vol le 3 août 1989 à
Tarbes. Le voici volant au-