Le 18 AVRIL 2006 un hélicoptère PUMA s'est crashé.
Trois militaires tués dans le crash de leur hélicoptère
«Sers. Le Puma aurait heurté le câble du téléphérique de l'ONF.
En haut de la piste du Capet, au-dessus de Barèges, sur la commune de Sers, le silence
est total, respectueux. L'adjoint au maire, Georges Soulier est sur les lieux du
drame aux côtés du lieutenant-colonel Mielle, du capitaine Lavergne et du colonel
de la Délégation Militaire Départementale Jean-Louis Nabias. Un hélicoptère a pris
feu en vol et jonche le sol. L'appel est arrivé à la compagnie d'Argelès vers 14
heures. Plusieurs témoins du drame racontent aux gendarmes qu'un hélicoptère venait
de prendre feu dans les airs et qu'une épaisse fumée se dégageait du cœur des bois
en haut de la piste du Capet.
Il a heurté le câble du téléphérique
Il venait de heurter un câble porteur du téléphérique de l'ONF.
Très vite, les pompiers de Barèges empruntaient la piste pour tenter, avec leurs
engins de secours, d'éteindre l'incendie et sauver les passagers. Les pompiers de
Luz-Saint-Sauveur, d'Argelès et de Tarbes venaient porter renfort à leurs collègues.
Sur les lieux, sous le commandement du capitaine Lavergne, les gendarmes de la compagnie
d'Argelès-Gazost, le PGHM et la CRS de Gavarnie constatent que l'appareil de type
Puma est un hélicoptère militaire appartenant au 5e Régiment d'Hélicoptère de Combat
basé à Pau. Trois corps sans vie occupent encore la carlingue. Éparpillés dans les
talus, des papiers, des documents, des débris de l'appareil, un câble sectionné.
Selon les premiers témoignages que l'enquête approfondira, le Puma aurait vu au dernier
moment un câble porteur du téléphérique de l'ONF et aurait effectué une manœuvre
de dégagement vers le haut tandis que la queue de la carlingue touchait le câble
provoquant des étincelles et propageant le feu de l'appareil. “J'ai entendu deux
fortes détonations” raconte un témoin “l'un plus prononcé que l'autre puis j'ai vu
une épaisse fumée s'élever dans les airs”. Comme il avait également entendu le moteur
de l'hélico, la relation se fit évidence dans son esprit. Si Jérôme a entendu la
déflagration alors qu'il surfait sur les neiges un peu plus haut, Jean-Luc a bien
vu l'hélico longer la colline, se cabrer au dernier moment et prendre feu “j'étais
sur le balcon avec ma fille”.
“L'équipage était composé de trois militaires expérimentés” explique le colonel de
la Délégation Militaire Départementale (DMD) présent sur les lieux en attendant que
le colonel Valette d'Osia, chef de corps du 5e RHC arrive . “L'enquête s'attachera
à éclaircir les circonstances”. Défaillances techniques, défaillance humaine ou bien
forte surprise par ce câble ou par le soleil éblouissant ?
“ Dès la fin de la journée,elle était reprise par la gendarmerie de l'Air de Mont
de Marsan et de Paris qui ratissera le secteur afin de trouver d'autres éléments
sur le plan judiciaire.
L'histoire se répète 30 ans plus tard, puisqu'en 1976, un hélicoptère s'était abîmé
un peu plus bas faisant également plusieurs victimes.
Drame. Le 13 janvier dernier, un hélico du 5e RHC s'était déjà écrasé.
D'autres accidents meurtriers
Ce n'est malheureusement pas la première fois qu'un hélicoptère se crashe dans le
département. Si le dernier accident en date, survenu le 13 janvier dernier à Labatut-Rivière
et qui concernait encore une Gazelle du 5e Régiment d'hélicoptères de combat (RHC)
de Pau, s'est uniquement soldé par un aéronef détruit, le 21 juillet 2003, sur la
face nord du massif de l'Arbizon, à Ancizan, l'hélico de la sécurité civile s'est
écrasé provoquant la mort de son pilote Philippe Ribatet, un CRS de 36 ans. Deux
autres personnes ont été grièvement blessées au cours de ce drame. Trois mois plus
tôt, le 14 avril, à Laloubère, une Alouette connaissait le même sort. Bilan : un
mort et deux blessés graves.
Le 15 novembre 1997, l'hélicoptère de la gendarmerie, stationné sur le même aérodrome
s'écrasait à proximité du Pic du Midi avec à son bord le major André Roques, 48 ans,
le pilote, et Arnaud Dussaussay, 29 ans. Les deux ont trouvé la mort. Leur machine
s'était prise dans un câble fixé sur le Pic du Midi. Ils venaient de déposer un de
leurs collègues et un médecin du SAMU venus secourir les 4 passagers d'un petit avion
qui venait de s'écraser. Malheureusement, ces 4 personnes, elles aussi sont décédées. »
Le 14 septembre 1926 : Accident d’un biplan du Centre d’Aviation militaire de Pau.
L’avion s’est écrasé sur la face nord du Pic du Jer. Le mécanicien Soussan fut tué
sur le coup et le pilote Robe fut légèrement blessé à la tête. Vers 16 heures l’avion
est allé faire quelques acrobaties au-dessus du Pic-du-Jer où c’était un peu la tradition
d’épater les touristes au sommet de la montagne. Depuis longtemps, on craignait un
accident de ce genre. L'avion est un Potez 25 A2 de la 13e escadrille du 36e groupe
aérien de Pau ; il est reconnaissable à la chimère ailée qu'il porte sur son empennage
vertical.
Vous pouvez retrouver tous les détails ainsi que d’autres photos de l’accident dans
l’ouvrage « Les Maires de Lourdes » pages 811 à 814.
2 - Ferrère (Barousse) le 13 juin 1934
Les articles parus dans la presse de l’époque :
« Le 13 juin, à 13 heures, un grand avion bimoteur de bombardement, parti de Reims
pour un circuit d’entraînement de 2000 kilomètres à travers la France, quittait Toulouse
pour Pau. Une heure plus tard, l’appareil s’écrasait sur une crête secondaire du
pic de Lita, non loin de Mauléon-Barousse, à 2000 mètres d’altitude. Le chef de bord,
adjudant Bergeron, et le navigateur, sergent-chef Rémy, furent tués. L’adjudant Chevalier,
pilote, et le sergent Henry, ont survécu. Des déclarations de l’adjudant Chevalier,
telles que les a recueillies sur place un envoyé de la Dépêche de Toulouse, nous
croyons utile de reproduire le passage suivant : « Obéissant aux ordres du navigateur,
j’ai survolé la montagne de Ferrère. La marche de l’avion était normale lorsque tout
à coup, par suite d’un remous provoqué par les bourrasques du vent qui venait d’Espagne,
l’avion a été précipité dans un « trou d’air » et plaqué contre la montagne ». Ainsi,
il a fallu que survive un acteur du drame pour que soit porté un témoignage, particulièrement
net, de la puissance des tourbillons, révolins et courants - descendants ou ascendants
- en haute montagne. Nous souhaitons que la leçon d’un aussi tragique accident ne
soit pas perdue » -L’illustration.
« Ferrère 14 juin - L'accident d'aviation qui s'est produit en haute montagne, hier
mercredi, à 2 heures de l'après-midi, a fait deux victimes : l'adjudant René Bergeron,
chef de bord, demeurant 5 rue de l'Ecu, à Reims, et le sergent-chef Jean Rémy, qui
était au poste de navigation. Tous deux ont été tués sur le coup et leurs corps sont
encore sur le flanc du Pic de Lita, à 2000 mètres d'altitude, près du Monné. Lorsque
nous sommes arrivés hier au chalet Saint-Nérée, la nuit étant venue, l'adjudant pilote
Chevalier était soigné au chalet d'où il a pu télégraphier au commandant du centre
de Reims les premiers renseignements sur l'accident. "L'avion est tombé dans un trou
d'air" nous dit le pilote. "L'avion nous a-t-il dit, appartenait à la 12ème escadre,
5ème escadrille du centre de Reims. Nous étions partis de Reims pour effectuer, en
service commandé, un raid de 2000 kilomètres. Arrivés à Saint-Raphaël, nous en sommes
repartis hier matin, à 8 heures. Après avoir fait escale à Toulouse pour le plein
d'essence, nous avions repris l'air à 13 heures, dans la direction de Pau pour, de
là, rejoindre notre base, par Bordeaux et le centre de la France. Obéissant aux ordres
du navigateur, j'ai survolé la montagne de Ferrère. La marche de l'avion était normale
lorsque tout à coup, par suite d'un remous provoqué par les bourrasques de vent qui
venaient d'Espagne, l'avion a été précipité dans un "trou d'air" et plaqué contre
la montagne. Vous savez le reste". L'adjudant Chevalier, simplement contusionné s'inquiéta
de l'état de son camarade, le sergent Raymond Henry, qu'il avait dû abandonner blessé
pour aller chercher du secours. Un berger se porte au secours de l'équipage. Le pilote
avait été heureusement secouru dans ces lieux déserts par un berger, M. Sabin Huchan
de Ferrère qui gardait le troupeau du canton de Mauléon-Barousse. Avec lui il avait
pu descendre à l'établissement thermal de Saint-Nérée, qui se trouve à trois heures
de marche du lieu de l'accident et y recevoir de la propriétaire, Mme Fourrier, les
soins les plus empressés. Les secours sont organisés Cependant, dès que la nouvelle
de l'accident a été portée au chalet de Saint-Nérée, à 5 heures de l'après-midi,
une caravane de secours a été aussitôt organisée par la gendarmerie de Loures-Barousse
et par le brigadier forestier Arrieu. Le pic de Lita a pu être atteint par les sauveteurs
avant la nuit. Le sergent Henry a été transporté dans la cabane du berger dite du
Pin puis descendu sur une civière improvisée, avec des difficultés inouïes par des
sentiers scabreux jusqu'au chalet de Saint-Nérée par le chef de brigade de gendarmerie
Astibat, le brigadier forestier Arrieu, le garde-forestier André Dor de Mauléon-Barousse,
par MM. Bertrand Soulé, Pierre Seube, René et Siméon Campan de Ferrère et par Mr
Bordère, coiffeur à Mauléon. Ces intrépides sauveteurs ont dû se relayer près de
100 fois pendant leur difficile trajet. M. le docteur Trey-Vignales de Loures-Barousse,
qui a soigné les deux blessés ne croit pas à la gravité de leurs blessures. M. le
Capitaine de gendarmerie Sarthou, de Bagnères, qui a commencé une enquête sur l'accident,
a commandé une équipe de 26 intrépides montagnards pour effectuer le difficile transport
des deux morts. Ferrère le 15 juin - Au sommet du Pic de Lita. Ce matin donc, dès les
premières clartés de l'aurore, nous nous sommes mis en route en compagnie de M. le
capitaine de gendarmerie Sarthou commandant de la brigade de l'arrondissement de
Bagnères, de M. le Sous-Préfet Lagarde et sous la conduite d'un pâtre de Ferrère,
M. René Pène, qui avait déjà participé au transport du sergent chef Henry. Nous avons
atteint le lieu de l'accident à 7 heures et quart seulement après de rudes efforts
dans cette montagne abrupte. Déjà, quatre jeunes gens de Mauléon-Barousse, le soldat
permissionnaire Jean Rebourg, du 16ème tirailleurs sénégalais, à Montauban, Jospeh
Cinotti, Aimé Saint-Germès et Auguste Sajous nous avaient précédés. Ils se trouvaient
en compagnie des gendarmes Guinle et Bacquerie, autour de l'avion. Ce dernier, comme
un oiseau géant foudroyé, étalait ses ailes intactes au-dessus du précipice ; son
fuselage est brisé ; son moteur écrasé sur le rocher; sous ce dernier est coincé
l'adjudant chef du bord, René Bergeron. Ce sous-officier a la poitrine écrasée; d'une
main désormais rigide, il est encore cramponné à un auvent. Sous les ordres du capitaine
Tartou, les gendarmes, aidés des quatre jeunes gens de Mauléon-Barousse, ont pu dégager
avec beaucoup de précautions le corps de la victime. Au fond du précipice gît le
cadavre du sergent Rémy que l'on a recouvert d'un drap. Il est affreusement mutilé.
Son crâne a éclaté ; ses membres sont brisés. Ce malheureux aviateur, qui était au
poste de navigation, avait été projeté hors de l'appareil sur les rochers. L'adjudant
Bergeron, qui a été également tué, occupait dans la carlingue la troisième place
entre le pilote Chevalier et le sergent Henry qui n'ont eu que des blessures légères.
Ils ont été en tout cas gardés encore au chalet Saint-Nérée où ils sont bien soignés
par le personnel de l'établissement. Les familles des aviateurs ont été descendus
dans l'après-midi à Ferrère par les équipes de montagnards réquisitionnés par la
gendarmerie. Au chalet saint-Nérée Les corps de l'adjudant René Bergeron et du sergent-chef
Jean Rémy ont été descendus, ce matin, de la haute montagne par les équipes de secours.
Ils ont été déposés au chalet Saint-Nérée, à midi. Le commandant du centre d'aviation
de Pau, accompagné de plusieurs oficiers aviateurs est arrivé également par la route,
vers la même heure. Il a salué la dépouille des deux aviateurs et s'est enquis de
la santé de leurs deux camarades blessés, l'adjudant Chevalier et le sergent Raymond
Henry. Ce dernier se plaignait plus vivement des blessures qu'il a aux jambes et
aux reins. Une ambulance militaire les a transportés dans la soirée, à l'hôpital
de Tarbes". Les corps des deux autres aviateurs furent mis en bière aux Chalets Saint-Nérée
et descendus à Loures-Barousse où une chapelle ardente fut dressée. Après que les
honneurs leur furent rendus par les officiels, ils partirent par le train jusqu'à
Reims, accompagnés par leurs familles. » -Gazette des Vallées.
« Le 14 Juin. Un avion de la 12e Escadrille du Centre de Reims, ayant comme membres
d'équipage l'adjudant Bergeron. chef de bord, le sergent-chef Remy, le sergent Henri
Fet, l'adjudant Chevalier, pilote, effectuait un raid de 2.000 km sur le parcours
Reims, Saint-Raphaël, Toulouse, Pau lorsque, au cours de la dernière étape en survolant
Ferrère, alors que l'appareil marchait régulièrement un remous d'air a précipité
l'avion contre le rocher du Bestibergues à la montagne du Pin à 2.000 mètres d'altitude.
L'adjudant Chevalier a pu se dégager et, accompagné par un berger accouru, il a gagné
le chalet de Saint-Nérée et a averti la gendarmerie. » -Ouest Eclair.
En 1943 ou 1944 : « A Arrens, quatre officiers de la Luftwaffe viennent se recueillir
sur les tombes de quatre aviateurs de la Légion Kondor dont l’appareil s’est écrasé
au Tech, en janvier 1939, pendant la guerre d’Espagne. Les officiers sont satisfaits
par l’état d’entretien des tombes et proposent de faire libérer quatre prisonniers
de la commune. Dilemme pour la maire Jean Habas : il y a cinquante Arrensois derrière
les barbelés ! Il désignera un orphelin de 1914-1918, le frère d’un soldat tué en
1940, et deux pères de quatre enfants. Et décevra ainsi toutes les autres familles. »
- Chroniques de Bigorre par Jacques Longué (page 38). Les dépouilles des quatre Allemands
furent ensuite transférées au cimetière allemand de Berneuil, en Charente-Maritime.
3 - Tech (Arrens-Marsous) le 26 janvier 1939
Un avion allemand s’est écrasé le 26 janvier 1939. Des pièces de l’accident sont
exposées dans l’excellent musée Aéroscopia de Toulouse-Blagnac.
Photos de presse de l’époque.
Jean Esquerre a eu l’amabilité de nous transmettre les documents ci-dessous :
4 - Soues le 9 août 1940
Le 9 août 1940 : Accident d’un NAA 57.
Le NAA 57 est un avion d’entraînement avancé, acheté aux USA, et il appartenait à
l’armée de l’air française, juste avant la guerre.
L’accident a eu lieu entre Soues et Laloubère et une plaque commémorative rappelle
ce tragique accident qui fit deux victimes.
Ils n’ont pas vécu le défilé de la Victoire : « Le 9 août 1940, à Laloubère deux
élèves aviateurs, Albert Delescluse et Emile Diverchy, s’apprêtent à prendre l’air pour
l’Angleterre. Leur escadrille a été repliée d’Alençon, moteurs neutralisés pour empêcher
toute évasion (de Pau, quatre aviateurs sont déjà partis pour l’Espagne). Le chef-mécanicien
Lamarque a préparé un avion et il indique aux jeunes gens les procédures à respecter
pour décoller avec le dispositif de variation de pas et voler à l’économie. Le décollage
se fait, mais le moteur s’emballe. L’avion s’écrase à deux kilomètres de là, sur
le territoire de Soues. Les deux garçons sont les premiers morts de la Résistance
dans les Hautes-Pyrénées. Leurs corps seront inhumés le jour-même, à la sauvette,
au cimetière de la Sède. Quarante ans plus tard, le conseil municipal de Soues donnera
leurs noms à des rues de la commune. » - Chroniques de Bigorre par Jacques Longué
(page 52).
5 - Arado Ar 96 au Pic du Jer à Lourdes en 1943
Pic du JER (Lourdes) en 1943 : Des pièces de l’accident sont exposées dans l’excellent
musée Aéroscopia de Toulouse-Blagnac.
6 - Dewoitine D520 près de Tarbes le 3 juin 1943
Près de TARBES le 3 juin 1943 : Des pièces de l’accident sont exposées dans l’excellent
musée Aéroscopia de Toulouse-Blagnac.
7 - Avions allemands à Lannemezan et Saint-Arroman le 4 novembre 1943
LANNEMEZAN 1943 : Une fin d’après-midi d’automne, un avion allemand pique sur le
troupeau de vaches de Peyra. Il s’écrase dans la prairie de sa ferme, route de Clarens,
à proximité de la côte de Pinaouët. Dans les débris de l’avion en flammes, on retire
le pilote mort calciné. Il s’agissait d’un élève aviateur rattaché à la base de Pau.
Information extraite du livre « Lannemezan au fil d’un siècle », volume 2, page 102.
L'école de pilotage dont dépendait l’élève tué était la JG.101 installée sur la base
aérienne de Pau
8 - Barousse (Sacoué et Seich) le 15 juin 1944
Jean Esquerre a eu l’amabilité de nous transmettre les documents ci-dessous sur deux
accidents simultanés de Dornier Do 217 :
9 - Nistos le 14 juillet 1944
Le 14 juillet 1944 : Accident du Halifax du 624th Sqn RAF, le 14 juillet 1944.
Après la RD 75, en bordure de la route menant à la station de ski de Nistos Cap Nestès,
un sentier conduit au pied du pic du Douly, vers un lieu connu sous l'appellation
de cimetière anglo-canadien situé peu avant le Pic de l'Artiguche. En mission de
parachutage au profit du maquis de NISTOS-ESPARROS, les 7 membres de l'équipage ont
été enterrés sur place par les résistants de la 3201° compagnie de Francs Tireurs
Partisans Français (F.T.P.F.). Quelques débris de l'épave sont encore visibles. Les
moteurs sont, quand à eux, exposés dans le musée Léon ELISSALDE de Bagnères de Luchon.
A côté des 7 tombes, une stèle porte plusieurs plaques (inscriptions en anglais).
Voir notre lien pour en savoir plus :
A voir aussi l’histoire de l’avion disparu de Bénéjacq, pendant la même période,
le 6 mars 1944. Lien ici.
Premier tour de France d'après-guerre, Pierre était parti la veille avec Jeannette,
et un ami pour dormir au Pic-du Midi. Le lendemain ils sont partis voir le passage
du Tour de France au Tourmalet. Ils ont vu l'avion se crasher.
René Vietto passe sous l’avion.
10 - L’accident d'avion au Tour de France (Tourmalet) - 1947
11 - L’accident d'avion au Tour de France (Tourmalet) - 1949
Le 12 juillet 1949 : Voici un deuxième accident d’avion lié au Tour de France cycliste
après celui de 1947. Mais celui-ci est plus grave, puisqu’il a fait deux morts. Un
petit article retrouvé dans un journal Suisse nous en apprend un peu plus. Une plaque
est située sur les lieux de l’accident, côté Barèges, juste après la « cantine du
Tourmalet » -Merci à François Pujo pour le signalement de la plaque et la photo.
C’est l’étape Pau-Luchon. Ici Fausto Coppi le jour de l’étape dans la montée de l’Aubisque.
Un avion, parmi d’autres le suit.
12 - Le Bell 47 à Barèges - 1960
Jean Louis a trouvé les restes d'un hélicoptère en haut de la bat de Caoubère. Après
examen des photos, il s'agit probablement d'un Bell 47. Interrogé Jeannot DA SILVA
ne se rappelle pas mais se souvient de l'accident de l'Alouette 2 de Barèges. Le
12 mai 2012, Robert LUCHESSE qui a travaillé à Barèges de 1958 (retour du Maroc)
à 1962 m'a parlé d'un hélicoptère disparu en plein hiver que l'on n'a jamais retrouvé
avec 3 personnes à bord.
Le 18 juin 2012 Pierre SAJOUS et moi avons visité cette épave. C'est bien un BELL
47. Quelques éléments sont peints en rouge (des traces) et jaune. Sur un des organes
la date est de 7/28/60.
Jacques Nicolau a eu l’amabilité de nous envoyer ces clichés de l’accident. Ces
photos datent de 2008. Merci pour cette contribution.
Le 1er août 1963, un H 34 (58.401 F-SFER) de l'escadrille 3/22 de Pau (EHC 03 022)
s'est crashé à Gavarnie. Un des fils de chez CASAOUS m'a confirmé que c'était l'hélicoptère
qui alevinait le lac des Espicières proche du col des Tentes. Ils avaient les vaches
là à l'époque et la carcasse fut tirée de l'eau et évacuée. Le moteur est peut-être
encore dans l'eau. Jean Louis, Papé et Jean Jacques (1970?) sont montés voir la carcasse
de l'hélicoptère depuis la station car la route n'existait pas. Précision apportée
par Frédéric Domblides : "éléphant joyeux" est le surnom donné au Sikorsky S-55,
ou H19 ; en revanche, le Sikorsky S-58, ou H34, n'a reçu le surnom de Mammouth que
dans sa version armée mise en oeuvre en Algérie. L’unité basée à Pau est alors le
DPH 10 (pour détachement permanent d'hélicoptères). l'escadrille 3/22, dont dépendait
ce DPH, était alors affectée à Chambéry, en Savoie.
13 - Le SIKORSKY H 34 « éléphant joyeux » à Gavarnie le 1er août 1963
14 - Tarbes-Ossun le 23 juillet 1968
Le 23 juillet 1968 : Le directeur des activités aériennes de la SOCATA trouve la
mort.
Lors d'un essai en vol d'un appareil de la SOCATA, le GY-80, immatriculé F-BMUR,
Roger MAZOYER, natif de Saint-Etienne, Directeur des activités aériennes de la SOCATA
à Ossun, trouve la mort sur le terrain de Tarbes-Ossun. Roger MAZOYER totalisait
8000 heures de vol. Roger MAZOYER obtient son brevet de pilote civil en 1933 à l'âge
de 19 ans. Deux ans plus tard, il est breveté pilote militaire. A 23 ans, il est
breveté pilote de transports publics et navigateur. On le retrouve, en 1938, moniteur
à l'aéroclub de la Bigorre à Laloubère, puis le 1er août 1939, pilote à la Société
Morane-Saulnier. Combattant de la Résistance, il est arrêté par la Gestapo et déporté.
Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, chez Morane-Saulnier, il participe aux
essais et à la mise au point de tous appareils produits par la firme. Plus de 2000
avions lui sont passés entre les mains. Roger MAZOYER est le fils de Marius MAZOYER,
précurseur de l'aviation dans la Loire. Information extraite de drames-aeriens.monsite-orange.fr,
communiquée par François Pujo.
En 1976 une alouette 3 de l'armée s'est crashée sur le câble de l’ONF vers le village
de Barèges. Jeannot DA SILVA moniteur de ski de fond présent à Barèges lors de l'accident,
se rappelle que les morceaux de tôles ont atterri sur le parking du casino de Barèges
(raconté le 8 mai 2012). 4 morts listés dans la stèle de Barèges (chemin Artigalas)
: Lieutenant-Colonel PISSARD Jacques, Capitaine SANTARELLI Jacques, Adjudant-Chef
TURON Alphonse, Maréchal des logis DUBROMELLE Jacques.
15 - L' alouette 3 du 5° RHC à Barèges le 12 février 1976
16 - L’alouette 3 à Gavarnie le 13 septembre 1983
Le 13 septembre 1983, transport par un Puma d'une alouette 3 de la protection civile
accidentée à Gavarnie. Jean-Louis connaissait les pilotes suite à son service militaire
à Pau. Ils se sont posés au parc. Extrait du cahier N°1 de Pierre.
1 - Pic du Jer à Lourdes en 1926
2 - Ferrère (Barousse) en 1934
3 - Tech (Arrens-Marsous) en 1939
4 - Soues en 1940
5 - Arado Ar 96 au Pic du Jer à Lourdes en 1943
6 - Dewoitine D520 près de Tarbes en 1943
7 - Avions allemands à Lannemezan et Saint-Arroman en 1943
8 - Barousse (Sacoué et Seich) en 1944
9 - Nistos en 1944
10 - L’accident d'avion au Tour de France (Tourmalet) -1947
11 - L’accident d'avion au Tour de France (Tourmalet) -1949
12 - Le Bell 47 à Barèges -1960
13 - Le SIKORSKY H 34 « éléphant joyeux » à Gavarnie -1963
14 - Tarbes-Ossun en 1968
15 - L' alouette 3 du 5° RHC à Barèges -1976
16 - L’alouette 3 à Gavarnie -1983
17 - Castéra-Lou en 1989
18 - L'hélicoptère de TOUJAS société HELITRANS à Luz-Ardiden. -1991
19 - L'alouette 3 du PGHM au Pic-du-Midi-de-Bigorre -1997
20 - L’alouette 3 du PGHM au refuge des Sarradets - 2000
21 - Le Dragon 64 de la base de Pau sur l’Arbizon -2003
22 - Le puma du 5° RHC à Sers -2006
23 - L' EC 145 de la sécurité civile à Gavarnie -2006
24- Fontrailles en 2014
25 - Laloubère en 2014
26 - Vignemale en 2016
27- Beyrède-Jumet en 2016
28 - Laslades en 2016
29 - Bouilh-devant en 2020
30 - Sarriac-Bigorre en 2020
31 - Laloubère en 2023
Le 20 février 1989 : Un avion se crashe près de Tarbes, à Castera-Lou.
Apparemment, une stèle était présente à Castéra-Lou sur les lieux de l’accident près
des tennis. Nous n’avons pas réussi à la retrouver. Marc Bonas, ami de notre site,
a eu l’amabilité de nous envoyer les documents ci-dessous :
17 - Castéra-Lou le 20 février 1989
un TB 10, du même type.
2 morts Roger et Raoul LAFITTE
« Le 29 mai 1991 l'hélicoptère de TOUJAS a pris le câble tendu depuis AULIAN vers
les crêtes ouest. Câble CATEX servant à transporter les charges explosives pour lutter
contre les avalanches.
Article 1er : Le S.I.V.O.M. DE LUZ-ARDIDEN est déclaré responsable à concurrence
de 50% des conséquences dommageables de l'accident dont ont été victimes MM. Roger
et Raoul Laffitte le 29 mai 1991.
Article 2 : Le S.I.V.O.M. DE LUZ-ARDIDEN est condamné à verser :
- 40 000 F (quarante mille francs) à Mme Jacqueline Laffitte, y compris les intérêts
légaux , - 40 000 F (quarante mille francs) à Mme Geneviève Laffitte, y compris les
intérêts légaux , - 20 000 F (vingt mille francs) à M. Philippe Laffitte, y compris
les intérêts légaux, - 20 000 F (vingt mille francs) à Mlle Patricia Laffitte, y
compris les intérêts légaux, - 20 000 F (vingt mille francs) à Mlle Brigitte Laffitte,
y compris les intérêts légaux , - 20 000 F (vingt mille francs) à Mlle Catherine
Laffitte, y compris les intéréts légaux, - 20 000 F (vingt mille francs) à Mlle Bernadette
Laffitte, y compris les intérêts légaux , - 20 000 F (vingt mille francs) à Mlle
Florence Laffitte, y compris les intérêts légaux, - 343 091 F (trois cent quarante-trois
mille quatre-vingt-onze francs) à la société Hélitrans avec intérêts au taux légal
à compter du 7 novembre 1991.
Article 3 : Le jugement du tribunal administratif de Pau du 2 février 1995 est réformé
en ce qu'il a de contraire au présent arrêt.
Article 4 : La requête en tant qu'elle émane de la COMMUNE DE LUZ-ARDIDEN, le surplus
des conclusions du S.I.V.O.M. DE LUZ-ARDIDEN et les conclusions de la société Hélitrans
et des consorts Laffitte tendant au bénéfice des dispositions de l'article L.8-1
du code des tribunaux administratifs et des cours administratives d'appel, sont rejetés. »
Extrait de la cour administrative d'appel de Bordeaux.
18 - L'hélicoptère de TOUJAS société HELITRANS à Luz-Ardiden le 29 mai 1991
19 - L'alouette 3 du PGHM au Pic-du-Midi-de-Bigorre le 15 novembre 1997
6 morts dont le major André ROQUES (pilote) et le mécanicien Arnaud DUSSAUSSAY 29
ans
Le 15 novembre 1997 une alouette 3 du PGHM se crashe au Pic-du-Midi en portant secours
à un avion de tourisme. Les deux ont pris le même câble. Un sur-accident terrible.
« Six personnes ont été tuées samedi au pied du pic du Midi de Bigorre dans deux
accidents, distincts, d'un avion de tourisme et d'un hélicoptère de la gendarmerie,
venu lui porter secours. L'avion civil, piloté par un lieutenant- colonel de l'armée
de l'air avec ses deux jeunes enfants et un cousin à bord, s'est écrasé. Les gendarmes
de Tarbes ont alors dépêché un hélicoptère. Après avoir repéré la carlingue de l'avion
en aval du col de Sencours, l'hélicoptère s'est posé puis a heurté un câble en redécollant.
Le pilote et le mécanicien-gendarme ont été tués. »
21 - Le Dragon 64 de la base de Pau sur l’Arbizon le 20 juillet 2003
Le 20 juillet 2003, un hélicoptère Dragon 64 de la base de Pau s'écrase à proximité
du pic de l'Arbizon dans les Pyrénées après avoir secouru un randonneur bloqué dans
une paroi, faisant 1 mort (Philippe Ribatet, secouriste) et 4 blessés (dont le pilote
et le mécanicien grièvement blessés).
22 - Le puma du 5° RHC à Sers le 18 avril 2006
Le 5 juin 2006, un EC 145 de la sécurité civile de Pau se crashe sur la face ouest
du Petit Astazou lors d'un exercice d’entraînement. Trois victimes décédées: le pilote
Didier Favre-Rochex, le mécanicien embarqué Jean-Luc Ducout et le gardien de la CRS
29 (section montagne) de Lannemezan, Emmanuel Mandard. Son collègue Julien Passeron
sera grièvement blessé.
23 - L' EC 145 de la sécurité civile à Gavarnie le 5 juin 2006
24- Fontrailles le 7 septembre 2014
Le 7 septembre 2014 : Un pilote se tue à bord d'un autogire.
« Hier, un pilote d'autogire du club du Fousseret, en Haute-Garonne, est venu rendre
visite à ses amis du club de Fontrailles. Vers 15 h 30, le pilote, à bord de son
appareil, repartait de Fontrailles vers la Haute-Garonne. À peine avait-il pris l'air
que soudain l'appareil s'est crashé à la limite d'un champ de maïs et du terrain
d'envol. Il a amorcé un virage et a décroché avant de s'écraser et de prendre feu.
Le pilote a été tué sur le coup. Il avait 64 ans. Les sapeurs-pompiers du centre
de secours de Trie, Galan, Castelnau-Magnoac sont intervenus sur l'accident. » -La Dépêche-du-Midi.
un autogire
Le 13 septembre 2014 : Un instructeur d'Airbus meurt dans le crash.
Il faisait grand soleil hier sur Laloubère, dans les Hautes-Pyrénées, lorsqu'un avion
du Para Club tarbais a piqué du nez, à 16 h 43, et percuté le sol tout à côté de
l'aérodrome, s'écrasant sur le dos, non loin du Géant Casino. Seul Éric Fradin, 47
ans, était à bord de ce Cessna 206 qui venait d'effectuer un largage. Le pilote,
un ancien militaire, instructeur de haut niveau chez Airbus a trouvé la mort dans
ce crash dont les causes sont encore inexpliquées. «L'enquête a été confiée à la
Police de l'air et des frontières de Tarbes», déclarait hier, en fin d'après-midi,
Marion de La Lande d'Holce, substitut du procureur qui s'est rendue sur les lieux,
ajoutant que le Bureau d'enquêtes et d'analyses était également sur place ainsi que
pompiers et policiers. «Tout est sécurisé». Dans les locaux du club, c'est l'abattement.
«On est une grande famille», souligne Jean-Philippe Audhuy, les yeux rougis. Ce moniteur
devait monter dans l'avion lors d'une deuxième rotation. «Je le suivais des yeux.
Il a fait un passage à 1 000 mètres pour larguer deux personnes. Puis il est monté
à 3 000 m. Au moment où les trois autres sont parties en chute libre, on a entendu
un boum. Quand leurs voiles se sont ouvertes, l'avion a piqué.»
«Il a tout fait pour éviter les habitations»
Ses amis, qui ont suivi la scène, ont compris qu'au moment du décrochage, Éric Fradin,
s'est battu. «Nous, du sol, on a vu qu'il a tout fait, qu'il était au manche pour
rattraper l'avion et éviter les habitations». Malheureusement l'appareil est parti
en vrille sous leurs regards impuissants. L'accident a-t-il été causé par une défaillance
mécanique ? Seule l'enquête permettra de le déterminer. Reste que le gouvernail de
l'appareil a été retrouvé à environ 500 m du lieu du crash, entre Soues et Laloubère.
De plus, l'un des parachutistes semble avoir sauté en catastrophe au-dessus de la
Côte de Piétat. Il a été récupéré par un automobiliste à la sortie 13 de l'A 64 puis
placé en observation dans une clinique. Hier soir, son état n'inspirait aucune inquiétude.
Le pilote aurait-il décelé des anomalies et demandé à ses passagers de sauter plus
tôt que prévu ? Cette hypothèse a circulé. La victime qui habitait en région toulousaine
était un fidèle du club. Hier ses amis ont déployé les voiles du deuil. Josiane Battoue
- La Dépêche-du-Midi.
25 - Laloubère le 13 septembre 2014
20 mai 2016 : 4 morts - Un EC 145 de la bas aérienne de Laloubère s’est écrasé sur
une paroi montagneuse du massif du Vignemale, en milieu de journée. Le pilote (Jean-Christophe
Royer), le mécanicien (Dominique Jamet) et deux gendaremes du PGHM de Pierrefitte
(Christophe Cavaillès et Lionel Loussalez-Artets) vont y perdre la vie. Ce drame
provoqua une tristesse immense.
26 - Vignemale le 20 mai 2016
28 juillet 2016 : c’est le deuxième accident de ce type dans les Hautes-Pyrénées,
après celui de septembre 2014. Ci-contre l’article de La Nouvelle République relate
l’accident.
27- Beyrède-Jumet le 28 juillet 2016
28 août 2016 : 1 mort - Le petit appareil biplace s’est écrasé à peu de distance
de son lieu d’arrivée, prévu à Laloubère. L’ULM venait de Blois et avait effectué
4 heures de vol sans problème. Serge Macabiau a perdu la vie sur cet accident.
28 - Laslades le 28 août 2016
29 - Bouilh-devant le 15 avril 2020
15 avril 2020 : Un hélicoptère du 5e RHC de Pau, en manœuvre dans les Hautes-Pyrénées
s’est écrasé dans un champ vers 16h avec sept militaires à son bord. Deux sont décédés,
deux autres ont été gravement blessés et les trois derniers moins gravement touchés.
L'hélicoptère réalisait un exercice, c’était un Cougar. Cet hélicoptère de manœuvre,
qui peut à la fois transporter des hommes ou du matériel, réalisait un exercice d'hélitreuillage
dans la zone, a précisé le porte-parole de l'Armée de terre Benoît Brulon. Il avait
l'habitude de mener des exercices. L’hélicoptère militaire s'est écrasé sur les Coteaux,
au nord de Tarbes, dans une zone agricole entre les communes de Laméac, Bouilh-Devant
et Saint-Sever de Rustan. Les victimes étaient âgées de 25 et 38 ans : le brigadier
Vincent Monguillon et l'adjudant-chef Olivier Michel.
Jean Esquerre a eu l’amabilité de nous transmettre les documents ci-dessous :
30 - Sarriac-Bigorre le 12 juillet 2020
12 juillet 2020 : Un petit avion historique s’écrasait dans les maïs de cette petite
commune proche de Rabastens. Un accident sans dégâts humains, fort heureusement.
Ci-dessous, l’article de La Nouvelle République.
Pierre Pujo raconte
les accidents aériens dans le 65
Pierre Pujo est né en 1931 à Luz-Saint-Sauveur (décédé en 2013), il avait des souvenirs
précis de la vie avant guerre et de la guerre. Aîné de la famille, il a travaillé
dès l'âge de 14 ans dans les chantiers de montagne (sachant lire et écrire, son premier
poste fut de distribuer de la dynamite aux mineurs). Concierge chez une famille aisée
contre la gratuité du logement, il a occupé plusieurs postes d'ouvrier avant d'être
artisan-plombier. Erudit, dévorant les revues scientifiques et les livres, il a constitué
une bibliothèque de livres sur le pays. Son fils François a écrit en 2012 ses souvenirs
(travail de passeur de mémoire) et a effectué quelques recoupements toujours justes
pour le moment. Il a bien voulu partager avec nous ses travaux. Qu’il soit ici grandement
remercié. En complément des travaux de M. Pujo, nous vous présentons aussi d’autres
accidents aériens (Merci à Jean Esquerre et Frédéric Domblides pour leur aide) :
Ce plan rapproché permet de mieux se rendre compte de la violence du choc et des
dégâts subis par l'appareil.
31 - Laloubère le 27 mai 2023
27 mai 2023 : Un petit avion de tourisme transportant deux personnes (un père et
son fils) s’écrasait sur le terrain de golf des Tumulus à Laloubère, tout proche
de la piste d’atterrissage de l’aérodrome.
Voci l’article de presse de La Dépêche du Midi : « Il était aux alentours de 12 heures,
ce samedi 27 mai 2023, quand des golfeurs qui jouaient sur le parcours du golf des
Tumulus à Laloubère dans les Hautes-Pyrénées ont vu un avion en survol "tomber brutalement
comme une pierre". Quelques secondes plus tard, l'avion s'est écrasé près du trou
n°6, en bordure de la rue des Châtaigneraies. Sous la violence du choc, la partie
arrière de l'aéronef s'est brisée et a été pulvérisée à plusieurs mètres à la ronde,
autour du green. Le dévissage aussi soudain que violent de l'appareil pouvait laisser
craindre le pire. Heureusement, le pilote et son passager sont sortis par eux-mêmes
de la carcasse disloquée. Un véritable miracle étant donné la vitesse assez vertigineuse
de la chute. "Ils étaient couchés sur l'herbe et l'un des deux saignait du cuir chevelu"
rapportent des golfeurs témoins des premiers instants après l'accident. Âgé de 70
ans, le pilote avait décidé d'effectuer un vol avec son fils de 34 ans, par cette
matinée ensoleillée, comme le rapporte un responsable de l'aéroclub de Bigorre dont
les deux victimes sont membres à part entière. "De retour de balade, ils s'apprêtaient
à atterrir sur l'aérodrome de Laloubère tout proche lorsqu'un incident est intervenu",
précise Cédric Fiacre, lieutenant des pompiers et commandant des opérations de secours.
"Compte tenu de la cinétique et de la hauteur de la chute de l'aéronef, nous avons
considéré qu'ils se trouvaient dans un état grave et qu'il était nécessaire de les
évacuer dans un état grave vers le centre hospitalier de Tarbes". Deux ambulances
des centres de secours de Tarbes et de Rives-Adour ont été dépêchées sur place, ainsi
qu'un véhicule du Smur du centre hospitalier de Tarbes. Un fourgon a également été
mobilisé pour la protection incendie. Pour éviter la pollution liée à la fuite de
carburant de l'aéronef, des seaux en inox ont été mis en place par les pompiers.
Alors, que s'est-il passé et quelles sont les causes de cet accident qui aurait pu
coûter la vie à un père et son fils ? Selon des golfeurs témoins de l'accident, le
moteur se serait coupé soudainement. »